Un guide sur le « reporting de durabilité » (la CSRD) pour le secteur agri-agro en général et les coopératives agricoles en particulier

Un guide de plus ? pas vraiment…

Deux mots sur le guide et son client. Les coopératives agricoles et son organisation professionnelle La Coopération Agricole en sont le commanditaire, le coordinateur et surtout le porteur dans une logique de dynamique managériale, de soutien des transitions.

#Quentin Pauchard #Benjamin Perdreau #Florence Pradier

2100 coopératives agricoles, environ 150 éligibles à la CSRD, dont 30 étaient éligibles à la NFRD-DPEF.

Lien vers l’organisation professionnelle >>>  https://www.lacooperationagricole.coop/

Le secteur agri-agro concentre des défis majeurs (« matériels ») : changement climatique à la fois atténuation mais surtout adaptation, attractivité des métiers, rentabilité par filières et répartition de la valeur ajoutée (le salaire décent des agriculteurs…), transmission des exploitations, sécurité sanitaire, épizootie, consentement à payer des consommateurs et arbitrages, pression des centrales d’achat, etc., etc., etc. Je suis viscéralement attaché au monde agricole par ma filiation, mes origines. Attaché à le défendre vigoureusement, sans concession, sans angélisme.

4 mois de travail. Un guide construit avec un comité de rédaction, un comité de relecture, des témoignages et des expertises, à retrouver en page 81. Merci à toutes et tous de ce travail en intelligence collective.

Lien vers le guide >>> https://www.lacooperationagricole.coop/ressources/guide-rse-csrd-rapport-de-durabilite 

Dans le guide, outre une vision d’ensemble et des point clefs, des partis-pris : management intégré de la durabilité et intégration dans les processus financiers (budget, pilotage, investissement, prix de revient, achats).

Le condensé de 169 trimestres d’activité professionnelle, de plus de 20 ans de pratiques du reporting extrafinancier en qualité d’émetteur (Renault loi NRE, années 2000), d’analyste extrafinancier ISR/Mainstream ESG (Crédit Agricole Cheuvreux, années 2010), d’auditeur-vérificateur (SGS-ICS, sté du CAC40), de consultant (Philippe Cornet Conseil) et de formateur (grands organismes de formation et formations sur mesure).

Mais à quoi ça sert tout cela ? Le sujet ce n’est pas la CSRD, c’est le pilotage des enjeux majeurs de durabilité au service de l'intelligence stratégique et de l'excellence opérationnelle.

La CSRD, c’est du management élémentaire, du "PDCA" : j’ai un modèle d’affaires, ce modèle d’affaires est porteur d’enjeux, d’impacts risques et opportunités ESG, je mets en place des politiques, des plans d’actions avec les ressources adaptées, je pilote de manière régulière avec des objectifs et des indicateurs. Ne vous laissez pas envahir par la complexité et la profondeur de la norme. Et capitalisez sur votre existant.

Dans le guide, une vision pas seulement sur l’impact + ou la « comm’ », pas seulement sur la conformité mais sur l’incidence des critères ESG d’abord sur la stratégie, puis sur le chiffre d’affaires (Compte de produits), la productivité (Compte de charges), la valeur des actifs (bilan), le profil de risque (maitrise des écarts de performance et évitement des crashes), la valeur immatérielle, l’appréciation de la valeur par les acteurs du marché financiers (banques, assurances, investisseurs). Avec une vision court, moyen, long terme.

Dans le guide, une vision orientée sur la dynamique managériale, l’intégration dans les processus, dans la mission de chacun. Pas une conformité « usine à gaz », lourde, complexe, rébarbative.

Dans le guide, enfin la permanence de l’action. La maitrise des impacts risques et opportunités, c’est toute l’année, pas une fois par an pour le rapport de durabilité. Le dialogue avec les parties prenantes c’est permanent et structuré, pas pour le rapport de durabilité…

Il y a beaucoup à dire sur cette réglementation CSRD, ce sera l'objet d'un autre article. A suivre donc.

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Bonne lecture et bons usages. En avant les Coops ! ... Et les autres aussi ;-)

Philippe Cornet

Et vive la matérialité financière !  Actifs à risques, impacts sur le bilan et la valeur des actifs, impacts sur le CAff (compte de produit), sur la productivité (Compte de charges), CapEx OpEx pour montrer la réalité des engagements., etc., etc. 

Et vive l’impact mesuré !  Intentionnalité, additionnalité et mesure… L’impact ce n’est pas seulement le constat de ce qui est… et surtout l’impact c’est mesuré…

Ph2C] Philippe Cornet Conseil © publié le 7 novembre 2024 à 16h50 I Tous droits réservés.