26 Avril 2023
Exemples de mise en oeuvre interne et externe de la double matérialité
Chers lecteur.trice.s de ces pages, après la "deep-analysis" (j'en conviens un peu "bourrative") du volet double matérialité de l'ESRS1 (General requirements), je vous propose 3 exemples de mise en œuvre :
C'est dans le .pdf à télécharger.
Dans notre pratique, sont associés à ces exemples des critères et seuils de matérialité différenciés pour la matérialité d'entreprise (financière, opérationnelle, réputationnelle et jurdique-réglementaire) et la matérialité pour les tiers et l'environnement (social, sociétal, environnement) ; ce dans le prolongement, en cohérence et complémentarité des pratiques de "risk management" (ERM) actuelles des entreprises...
Ces deux matérialités improprement appelées par la norme matérialité d'impact (l'impact est un terme générique qui s'applique à toutes formes d’impacts, positifs ou négatifs) et matérialité financière (qui n'est pas le seul prisme d'analyse des entreprises)...
A nouveau ne pas se laisser enfermer pas des termes. Et bien sûr qualifier et quantifier les risques pour l'entreprise chaque fois que possible, depuis la recommandation sur les facteurs de risques de l'AMF de 2009...
Ces différents exemples sont conformes avec l'esprit et la lettre à la fois de la directive CSRD et de la norme ESRS1. Nous partagerons prochainement une version amendée des critères de conformité CSRD-ESRS.
Notre benchmark 2022 nous permet d'observer déjà de bonnes pratiques à l'image du Crédit Agricole SA (DEU2022 I ensemble des risques ESG) ou de Vinci (DEU2022 I risques environnementaux) traités en double matérialité dans l'esprit de la réglementation et des normes à venir.
D'autres se revendiquent d'une analyse en double matérialité mais sont loin de l'esprit et la lettre pour le rapport de durabilité...
Partage de pratiques selon nos convictions.
Ph2C] Philippe Cornet Conseil © version 1 publiée le 26 avril 2023 à 16h35, maj 23h00